Vendredi 2 mars 2018
Journée Mondiale de Prière
Deux célébrations auront lieu en Ajoie à l’occasion de la Journée Mondiale de Prière (JMP) :
Vendredi 2 mars à 20h, à St-Pierre, à Porrentruy
Dimanche 4 mars, à 17h, à l’église de Bure
La Journée mondiale de prière est un mouvement œcuménique universel fondé par des femmes aux Etats-Unis en 1887. Aujourd’hui dans plus de 170 pays et régions du monde, le premier vendredi de mars, des femmes chrétiennes de toutes traditions, se réunissent localement pour partager une journée commune de prière et de solidarité. A chaque édition un pays, c’est ainsi que la rédaction des textes de la célébration 2018 a été confiée à des femmes du Suriname. Le thème qu’elles ont choisi pour cette journée est inspiré par la Genèse: «La création de Dieu est très bonne».
Le Suriname? Vous en avez déjà entendu parler? Le Suriname est un pays; sa langue officielle est le néerlandais, car c’est une ancienne colonie hollandaise. Ce pays se trouve… non, pas en Asie du Sud-est, mais dans le nordest de l’Amérique du Sud, entre le Guyana et la Guyane française. Au sud, le Suriname est limitrophe du Brésil. Le pays est environ quatre fois plus grand que la Suisse, mais ne compte qu’un peu plus d’un demi-million d’habitants, dont près de la moitié vit dans la capitale Paramaribo, sur la côte. L’arrière-pays se compose principalement de forêts tropicales. Le Suriname a une histoire mouvementée marquée par l’esclavage et le colonialisme. Pour le travail sur leurs plantations les dirigeants coloniaux se servaient d’esclaves amenés par la force d’Afrique, jusqu’à ce que l’esclavage soit officiellement aboli en 1863. Par la suite, des «travailleurs contractuels» de diverses autres colonies, dont l’Inde, l’Indonésie et la Chine, ont été embauchés. Depuis 1975, le Suriname est indépendant et entretient toujours des liens étroits avec les Pays-Bas. De cette histoire est né un mélange de peuples, dont les cultures respectives d’origine sont encore maintenues, dans la tolé- rance mutuelle. C’est ainsi que les diffé- rentes religions (culte afro-américain Winti, hindouisme, islam, judaïsme et confessions chrétiennes) sont également pratiquées dans une coexistence pacifique. Des Surinamiennes de différentes églises chrétiennes ont préparé un office religieux pour la Journée mondiale de prière du 2 mars 2018, qui sera célébré dans le monde entier par des femmes et des hommes en plusieurs langues, selon le même texte. Pour protéger la création Le thème de la célébration de cette année est «La création de Dieu est très bonne»; l’histoire de la création, dans le premier chapitre de la Genèse, sert de base biblique. Ce thème parcourt toute la liturgie par un refrain en sranan tongo, la langue courante du Suriname: «A heri grontapu di Gado meki bun doro, dòro». Dans l’actualisation, cela signifie que nous sommes censés proté- ger la création, c’est-à-dire l’environnement. Des problèmes concrets sont soulevés, tels que l’élimination des déchets, mais aussi la destruction des moyens de subsistance par les coupes de bois irresponsables et l’extraction illégale de l’or et de la bauxite. Afin que cette célébration œcuménique puisse avoir lieu partout en Suisse dans le respect du pays d’origine et dans un esprit de solidarité mondiale, le Comité suisse de la Journée mondiale de prière traduit le texte original de l’anglais dans les quatre langues nationales et fournit aux groupes préparatoires une ultérieure documentation sur le Suriname ainsi que des propositions pour présenter la célébration (www.wgt.ch). Le Comité suisse de la Journée mondiale de prière est composé d’une équipe de béné- voles provenant de chaque région du pays. Toute nouvelle adhérente, intéressée par une collaboration aux activités variées du comité, est la bienvenue – contacts sur www.wgt.ch Cette Journée mondiale de prière sera aussi célébrée en Ajoie.