Construction: 1778 (reconstruction)
Dédiée à: Saint Martin

Chœur rectangulaire de style gothique tardif, plus étroit que la nef, éclairé par des fenêtres de la fin du XVIIIe ou du début du XIXe siècle. En 1778, reconstruction de la nef et de la sacristie annexée au chevet. Clocher-porche reconstruit en 1868, de styles néo-classique tardif et néo-roman. En 1956, découverte dans le chœur d'un sarcophage mérovingien analogue à ceux de Saint-Ursanne. Rénovation en 1963/64. Dans la nef, plafond moderne en bois sur une ancienne poutraison. Arc triomphal en plein-cintre. Au chœur, voûte d'arêtes ; sur le côté nord, porte et niche de style gothique tardif. Les trois autels, provenant de l'ancien prieuré de Grandgourt, sont l'œuvre de Jean-Pierre Breton, vers 1738. Chaire richement sculptée également attribuée aux frères Breton. Dans une niche du mur sud, fonts baptismaux surmontés d'un tableau du Baptême du Christ, du deuxième tiers du XVIIIe siècle. Trois cadres baroques de canons d'autel. Crucifix, statue de saint Antoine de Padoue et lampe de sanctuaire en argent, aux motifs rococo, du XVIIIe siècle. Au fond de l'église, autre lampe de même forme, mais aux motifs néo-classiques. Chemin de croix, 1825. Croix de procession en bronze, 1616. Vitraux de 1929, par Ed. Steyaert, Bruxelles, représentant des scènes de la vie de saint Martin. Sous le porche, épitaphe néo-gothique dédiée à Imier Cramatte, curé et pédagogue, 1848. A la sacristie, crucifix du XVIIIe siècle.

Informations tirées en majeure partie de cet ouvrage : Berthold, Marcel, Arts et monuments. République et Canton du Jura, Ed. Bugra Suisse 1989

Eglise paroissiale. Célébrations régulières.