Paroissien-ne-s appelé-e-s à proposer noms et saints patrons des six paroisses nouvelles qui formeront, dès 2021, l’Espace pastoral Ajoie - Clos du Doubs.

A la demande de notre évêque Felix, toutes les paroisses du Jura pastoral seront appelées, ces prochaines années, à se redimensionner, selon les contours des actuelles unités pastorales. C’est en effet à cet échelon que s’organise la pastorale depuis bien des années. Avec la diminution des forces pastorales et les besoins nouveaux de la population, il est  aujourd’hui nécessaire de renforcer les collaborations qui se vivent au sein de la région, tout en veillant à assurer des liens de proximité. C’est tout l’enjeu auquel s’est attelé le « Projet PAQue » dont nous vous avons régulièrement parlé dans ces colonnes.

2021 : création d’un Espace pastoral formé de six paroisses nouvelles

Cinq ans après le début du processus, une nouvelle étape démarre aujourd’hui. Soutenues et encouragées par la demande de l’évêque diocésain Felix Gmür et du vicaire épiscopal Jean Jacques Theurillat, les trente et une paroisses d’Ajoie et du Clos du Doubs vont, en effet, former, à l’été 2021, six paroisses nouvelles : deux pour St-Gilles – Clos du Doubs (qui étaient jusqu’il y a peu deux unités pastorales distinctes) et une pour chacune des quatre autres unités pastorales : Eau Vive, Haute Ajoie, Les Sources et VAB. Ces six paroisses nouvelles travailleront au sein du nouvel Espace pastoral Ajoie - Clos du Doubs qui sera érigé dans un an et demi. Ce changement de l’organisation pastorale n’a pas de conséquence directe pour l’organisation des communes ecclésiastiques.

Changements mesurés pour les paroissiennes et paroissiens

Si les unités pastorales vont disparaître, puisque remplacées par les paroisses nouvelles, cette organisation ne devrait apporter finalement que peu de changements pour les paroissiens. Les six secrétariats pastoraux existants seront maintenus, permettant d’offrir un accueil et une porte d’entrée dans chaque paroisse nouvelle. Les offres pastorales vont se poursuivre dans les différents lieux, avec bien sûr les adaptations rendues nécessaires par la situation nouvelle, mais comme c’est déjà le cas depuis bien des années.

Une Equipe pastorale pour tout le territoire

Le principal changement est sans doute le fait que les agents pastoraux envoyés en Ajoie - Clos du Doubs seront, dès 2021, nommés dans une unique Equipe pastorale en charge de toute la région. Ainsi, chacun sera partout « chez lui ». Cela permettra de favoriser un partage des tâches avec les forces en présence et d’offrir des services pastoraux sur tout le territoire confié. Pour ne pas tomber dans une « usine à gaz », des répondants continueront d’être nommés pour chacune des paroisses nouvelles, permettant ainsi aux paroissiens de s’identifier plus particulièrement à quelques visages.

Proposer une église paroissiale

La création de paroisses nouvelles est de la compétence de l’évêque. Ce dernier souhaite toutefois que les paroissiennes et paroissiens puissent donner leur avis sur l’église qui sera désignée comme église paroissiale. Ce sont des critères pastoraux qui doivent guider ce choix. Les autres églises resteront des lieux de cultes de la paroisse nouvelle où continueront d’être célébrés messes, temps de prière, sacrements et autres moments forts de la vie chrétienne.

Nom des paroisses nouvelles : un saint patron et un lieu géographique

Dans le diocèse de Bâle, les paroisses portent un nom double avec un saint patron (une sainte patronne) et un nom de lieu. Pour les paroisses nouvelles, Mgr Felix Gmür demande qu’il y ait concordance entre le saint patron de la nouvelle église paroissiale et le saint patron de la paroisse. Mais ici également, les  réactions des paroissiens seront prises en considération. Si cela devait poser un problème majeur, un autre saint patron peut être proposé, de manière tout à fait exceptionnelle.

Assemblées de paroissiens

Pour expliquer ces changements et proposer à l’évêque l’église paroissiale et le nom de la paroisse nouvelle, des assemblées de paroissiens sont organisés dans les unités pastorales. Certaines ont déjà eu lieu, d’autres pas encore. Si c’est le cas chez vous, nous vous invitons à y participer nombreuses et nombreux afin d’être au courant des évolutions et surtout de donner votre avis !

Annoncer la Bonne nouvelle du Christ

Il est possible que les évolutions présentées ici nous posent question. L’être humain n’aime généralement pas ce qu’il ne connaît pas. Si notre évêque nous demande de faire ce pas, ce n’est pas pour le plaisir de faire autrement mais parce qu’il y a nécessité de faire correspondre notre organisation à la réalité nouvelle qui est la nôtre afin que la Bonne nouvelle du Christ puisse continuer d’être proclamée aujourd’hui et demain. Osons avancer avec sérénité sur ce chemin.

Christophe Wermeille, Pôle Communication