Le 6 mars, c’est le mercredi des Cendres. Rappel du sens de ce geste symbolique proposé par l’Eglise pour commencer le temps du carême avec l’abbé Hycinthe N’Guezi Ya Kuiza.
Les cendres sont le signe qui exprime, dans la Bible, la tristesse de l'Homme devant le malheur. « Me voici pareil à la poussière et à la cendre », crie Job (Job 30,19). Se couvrir de cendre, voire se rouler dans la cendre, est devenu ainsi le symbole du deuil. La cendre est indissociable de la poussière, renvoyant à celle d'où l'Homme a été tiré avant que Dieu ne lui insuffle la vie. Ici, les cendres disent la fragilité de toute chose.
Se soumettre au rite de l’imposition de cendres, c’est prendre la condition de pénitent : nous appartenons à un peuple de pécheurs, en face de l’amour de Dieu. C’est accepter les limites de notre condition d’Homme. C’est aussi en mesurer la grandeur. Il y a des cendres utiles qui allègent et amendent la terre. Ce sont les engrais qui fertilisent la terre et font croître la vie et des fruits. C’est l’amour qui féconde et fait mûrir les promesses d’un monde nouveau. C’est d’abord l’amour qui nous est offert, l’amour de Dieu qui illumine la grisaille de nos vies. C’est aussi l’amour donné, en partage, avec les autres. Bon carême !
Célébrations avec imposition des cendres en Ajoie – Clos du Doubs :
9h, Boncourt
9h, Courgenay
9h, Porrentruy, St-Pierre
18h, Alle
18h, Porrentruy, St-Pierre
18h, Réclère
19h, Damphreux
19h30, St-Ursanne