Construction: dès 1139
Dédiée à: Saint Valbert

Edifice isolé entre Ocourt et La Motte, l’église est déjà mentionnée en 1139, reconstruite en 1636-41, après les dévastations des Suédois, elle est rénovée en 1717, date figurant sur l'entrée murée du côté sud. Transformations intérieures au début et vers la fin du XIXe siècle. Clocher de 1897, surmonté d'une flèche à égout retroussé. Rénovation en 1958. Restauration intérieure en 1963-64. Fenêtres originales à linteau tripartite, brisé au sommet. Choeur à trois pans légèrement en retrait avec sacristie de 1833 adossée à l'est. A côté de celle-ci, au sud, fenêtre de style gothique tardif. Dans le porche, fonts baptismaux du XVIIe siècle surmontés d'un dôme en bulbe. Fixée au mur, ancienne clef de voûte ornée d'une rosace. Les plus importants vestiges (gothique tardif) mis au jour lors de la restauration proviennent vraisemblablement de l'ancien choeur. Dans la nef, plafond en bois sur poutraison peinte en gris, ocre et rouge, du XVIIe siècle. Le plafond en stuc du XIXe siècle a été éliminé lors de la restauration de 1964, de même que l'arc triomphal en anse de panier. Le choeur présente un plafond surélevé en bois, à ressauts, relié aux tirants de la charpente. Construit vers 1815/20, il est l'oeuvre des frères Froidevaux, à qui l'on doit aussi les pièces néo-classiques du mobilier. Maître-autel en forme de sarcophage. Retable mural à six colonnes sous un entablement à ressauts et une gloire. Tableau représentant la Sainte Famille. Statues rococo de saint Valbert et saint Ursanne, probablement par Ursanne-Joseph Bourquard, vers 1750. Beau banc de communion à balustres. Sur la paroi sud, devant le choeur, tabernacle de 1481, portant l'inscription du donateur Jean Huguenin Dersey, chanoine à Saint-Ursanne. Statue de la Vierge, du milieu du XVIIIe siècle. Autels latéraux de style Régence déplacés contre les parois de la nef. Toiles attribuées à Jean-François Tavanne: à gauche, Vierge du Rosaire et, en médaillon, saint Maurice; à droite, saint Antoine l'ermite avec vue d'un moulin et d'une église, et, en médaillon, saint Nicolas de Myre. Chemin de croix de la première moitié du XIXe siècle. Sol en dalles de calcaire.

Informations tirées en majeure partie de cet ouvrage : Berthold, Marcel, Arts et monuments. République et Canton du Jura, Ed. Bugra Suisse 1989